Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

Article Sur La Timidité

 Voici un article sur la timidité que j'ai récupéré sur internet. Lisez ceci et je commenterez moi-même ce qui est vrai pour mon cas:

Surmonter sa timidité pour être soi-même

La timidité est un trouble bénin que beaucoup apprennent à surmonter naturellement. Mais quand elle finit par nous empoisonner la vie, qu’elle provoque des souffrances sur le plan physique et émotionnel, la timidité devient un problème de santé qu’il faut soigner, avant qu’elle ne mène à l’isolement ou à la dépression…

Chacun, dans sa vie, doit affronter des situations particulièrement intimidantes (passer un examen, prendre la parole en public, engager la conversation avec des inconnus…). Généralement, le temps et l’expérience finissent par faire disparaître cette gêne. Mais quand elle devient chronique et généralisée, la timidité est plus difficile à gérer.

Les origines lointaines de la timidité

Il existe, sans doute, autant de timidités qu’il existe de timides. Il faut bien souvent remonter à l’enfance pour en trouver la source. Un enfant qui a grandi dans un contexte familial trop protégé, s’est senti étouffé ou exclu dans un environnement adulte, ou encore un enfant en manque d’affection ou de compréhension, qui a subi des conflits familiaux. Bref, un individu fragilisé émotionnellement sera plus particulièrement enclin à souffrir de la timidité au cours de sa vie. Bien sûr, échec scolaire ou déménagements intempestifs n’arrangent en rien les choses.

Des manifestations diverses et gênantes

Généralement, la timidité se traduit par une attitude craintive, une gêne excessive et un manque d’assurance dans le comportement face à autrui. Mais elle peut aussi se cacher derrière un comportement agressif qui dénote tout simplement une absence de confiance en soi.

Ses manifestations sont à la fois physiologiques et psychologiques. Une transpiration excessive, une sensation d’étouffement, des rougeurs ou, au contraire, une pâleur du visage, un bégaiement, une altération de la voix qui devient inaudible ou inintelligible ; une raideur musculaire qui entraîne des gestes maladroits, des tremblements sont les manifestations physiologiques les plus rencontrées chez les timides.

Sur le plan psychologique, le timide se sent paralysé, incapable de la moindre réaction, focalisé sur l’objet de sa peur : autrui. Il n’arrive pas à envisager la relation avec l’autre autrement que sous le rapport dominant-dominé. Il fuit le contact, se dévalorise. Dans les cas extrêmes, il imagine qu’on lui “veut du mal” à lui qui ne demande rien à personne et n’intéresse personne…

Le traitement de la timidité

Le traitement essentiel de la timidité est probablement celui de la thérapie comportementale qui aide le timide à dépister complexes, blessures morales et frustrations. Adaptée à tous les âges, cette thérapie très efficace permet d’affronter progressivement les situations redoutées. Elle s’effectue dans un rapport interactif avec le thérapeute. L’accent est mis sur les causes actuelles du comportement qui pose problème, plutôt que sur les causes inconscientes. Du point de vue médicamenteux, il n’existe pas de traitement spécifique pour lutter contre la timidité, même si certains contribuent à atténuer ponctuellement les manifestations de la timidité. Efficace, la pratique d’une activité sportive se montre un moyen d’intégration à un groupe, d’échanges et de convivialité, qui permet de lutter contre l’isolement.

Chez l’enfant, le comportement des parents est important. Ils doivent encourager et stimuler leur enfant dès qu’il perd un peu de confiance en lui, dans la vie scolaire ou dans la vie relationnelle.

Poser un regard bienveillant sur soi-même

La timidité n’est pas nécessairement un frein à l’expression d’une personnalité. De nombreux comédiens, chanteurs ou personnalités publiques l’ont prouvé en apparaissant sur scène pour mieux surmonter une timidité qui les angoissait.

Certes, parler, s’exprimer sans retenue ni complexes, c’est prendre le risque d’être remis en question, désapprouvé, se montrer tel qu’on est, avec ses faiblesses. Mais c’est aussi échanger et s’enrichir au contact de l’autre : être reconnu comme une personnalité à part entière.

 "Il faut bien souvent remonter à l’enfance pour en trouver la source. Un enfant qui a grandi dans un contexte familial trop protégé, s’est senti étouffé ou exclu dans un environnement adulte, ou encore un enfant en manque d’affection ou de compréhension, qui a subi des conflits familiaux."  Cette extrait est en partie vrai puisque mon renfermement remonte a mon enfance où j'ai justement grandi dans une ambiance plus souvent négative. Il est vrai que je n'ai pas ressenti beaucoup l'amour de mes parents sur moi ce qui m'as donné le sentiment d'être exclu.

 "une gêne excessive", "un manque d’assurance dans le comportement face à autrui", "des rougeurs", "un bégaiement, une altération de la voix qui devient inaudible ou inintelligible".  Je ressent tout ça. Je me sens géné face à l'autre, je manque d'assurance, je bafouille quand j'essaie de parler, ce qui m'oblige à répeter certaine chose, enfin je parle aussi avec une petite voix.

 "Chez l’enfant, le comportement des parents est important. Ils doivent encourager et stimuler leur enfant dès qu’il perd un peu de confiance en lui".   Dans mon cas je n'ai pas le souvenir d'avoir été trés encouragé par mes parents. Ce qui est bien dommage.

 Je voudrai terminer sur un dernier point. Peut être êtes vous en train de vous dire que je n'aime pas mes parents. C'est faux. Je crois que je les aimes, mais pas comme il le faut. Mais je suis incapable de leurs dire "je vous aime", et comme il ne me l'ont jamais dis eux-même (en tous cas je ne pense pas) ça doit être la cause de mon incapacité à prononcer ses mots qui ne sont pas si compliqué pourtant.

 J'avoue aussi aimer plus ma mère que mon père car celui-ci ne s'est jamais comporté comme un père digne de ce nom. Quand j'était enfant, que je n'obeissait pas toujours, mon père "montait sur ses grand chevaux" et me parraissait violent à mes yeux. Mais je ne peut pas dire que j'ai été un enfant battu.

 Bref autant de critère qui font de moi un garçon trés timide et qui souffre actuellement. En plus, je vais faire 19 ans mardi. Quand je pense a toutes ces années gachées ça me fout le moral à zéro, et je me demande pendant combien de temp cela va durer: j'aimerai vraiment vivre intensément au gré de mes envies et de mes humeurs.

 Ouf!!! Je n'ai jamais écrit autant en une seule fois mais je crois que ça à été nécessaire car je me sens bien désormais.

 Je vous embrasse tous et vous remercie de me lire.

Lionel

Ecrit par coeur-perdue, le Dimanche 18 Avril 2004, 18:50 dans la rubrique Histoire D'une Vie.